Bases
physiques de l'Ionisation négative de l'air
EXIGENCES DE MISE EN OEUVRE .
applications
_______________
L'atmosphère
dans laquelle nous vivons possède entre autres deux types de
propriétés tout à fait fondamentales,
responsables, de façon enfin reconnues, des problèmes
inévitables d'environnement et de santé dont nous
souffrons :
-
propriétés électriques : charges des deux
signes ( petits et gros ions + et - )
présentes, champ (force) électrique dû à
ces charges, nature et dimensions des particules (aérosols)
porteuses de charges, influence sur leurs mouvements et leurs
relations avec les aérosols, etc. ;
- propriétés
physico-chimiques et biologiques : présence de
micropolluants et/ou aérocontaminants variés, sous
forme de poussières organiques et minérales,
descendants radioactifs du Radon, aérosols solides et liquides
(eau toujours présente), bactéries, virus, spores,
pollens, moisissures.... dont la nature, les dimensions, et la
charge électrique presque toujours associée,
caractériseront l'impact et les nuisances éventuelles
sur le milieu vivant .
Les premiers
travaux, concernant les caractères stricts imposés à
ces propriétés, remontent à LADENBURG,
Physicien allemand et PAUTHENIER, Physicien français,
qui publièrent entre 1930 et 1932 les premiers mémoires
tout à fait fondamentaux sur ces phénomènes
(Annalen der Physik, Berlin et C.R. Académie des Sciences,
Paris). C'est à la fois le premier énoncé
pertinent de prévisions théoriques fondées
sur les lois connues de l'électrostatique, et la
vérification expérimentale rigoureuse de ces
prévisions . Le résultat de ces investigations traduit
une loi physique universelle, que tous les
travaux ultérieurs vérifieront : "toute
particule présente au sein d'une atmosphère
contenant des charges électriques libres captera sous
l'effet des forces électrostatiques une ou plusieurs
des charges présentes, en quantité qui ne dépend
que de la dimension de la particule et de sa charge
initiale éventuelle, de la densité de charge
atmosphérique présente et de la durée
dinteraction entre charge et particule". Ces
résultats confirment les prévisions de la théorie
cinétique des gaz, fondement essentiel du comportement des
milieux gazeux à notre échelle .
Ceci est
spécialement vrai de la molécule d'Oxygène de
l'air, porteuse d'un électron surnuméraire qui fait
d'elle un "ion Oxygène négatif" toujours
présent en atmosphère salubre .
Entre 1950 et 1975
le Physicien français J. BRICARD (Université de Paris
et C.E.A.) - se consacrait à l'étude approfondie de ces
mêmes problèmes, prolongeait et confirmait pleinement
les résultats de LADENBURG et PAUTHENIER, et aboutissait en
particulier à l'énoncé d'une nouvelle loi
physique simple mais contraignante, exprimant la relation
fondamentale entre la présence d'aérosols
(micro polluants entre autres) dans une atmosphère et l'état
électrique de celle-ci :
"le
produit de la concentration en micro particules par la
concentration en petits ions est une constante caractéristique
de notre atmosphère " .
Expériences
et mesures confirment totalement le caractère inéluctable
de cette loi .
- une atmosphère
contenant en permanence une quantité suffisante
de petits ions, négatifs obligés
(plus de 1500/cm3 d'air) est
forcément peu ou pas micro polluée,
et le reste ;
- une atmosphère
privée de petits ions (moins d'une centaine/cm3)
est pratiquement toujours une atmosphère
fortement à très fortement micro polluée,
et qui le reste ; de plus, elle présente presque
inévitablement une surcharge positive souvent
considérable, liée aux micro polluants présents
incapables de séliminer, aggravant ainsi leurs effets
propres .
Presque toujours
privés de la présence indispensable des petits ions
Oxygène négatifs, nos lieux de travail ou de repos sont
tous le siège d'un dérèglement inévitable,
parfois sévère, des caractères physiques et
biologiques de leur atmosphère . Jusqu'à une date
récente, le caractère insidieux, souvent ignoré
ou nié de ce dérèglement, permettait trop
rarement de lui attribuer la réalité des troubles dont
il est la cause première sinon unique...
Le procédé
de choix de restauration des caractères de salubrité de
l'air d'un lieu consiste alors logiquement à injecter dans
l'air de ce lieu un flux suffisamment intense d'électrons
(négatifs) : immédiatement capturés
(en moins d'un milliardième de seconde) par les molécules
d'oxygène présentes, ces électrons les
transforment en ions oxygène négatifs, puis en
"petits ions" négatifs après capture de
quelques molécules d'eau . Ces ions négatifs sont
parfaitement identiques à ceux que l'on rencontre
habituellement dans la nature, et jouissent donc des mêmes
propriétés . Sous réserve dutilisation
dun appareil (« ioniseur ») qualifié,
les forces de répulsion électriques ("coulombiennes")
et les processus habituels de diffusion en milieu gazeux assurent
alors le mouvement des ions au fur et à mesure de leur
production (sans aucun besoin d'un ventilateur!!), leur
complète dissémination dans l'atmosphère, et
grâce à la très grande mobilité de ces
petits ions, une capture intense et régulière par
toutes micro particules présentes, quelle qu'en soit la nature
.
Les particules
initialement neutres acquièrent alors une charge négative
qui ne dépend que de leurs dimensions et de la quantité
d'électrons injectés ; les particules initialement
chargées positivement sont neutralisées, puis
acquièrent à leur tour une charge négative .
A la condition
expresse que le flux d'ions négatifs injectés
atteigne une intensité suffisante - dont l'expérience
a révélé la valeur nécessairement
élevée en tous lieux micro pollués (>5000
ions-/cm3
d'air) - les particules présentes
acquièrent une charge négative suffisante pour assurer
:
- leur répulsion
mutuelle, et leur sédimentation spontanée (dépôt
vers le sol principalement, ainsi que les parois suivant les
matériaux ou les revêtements) par action des forces
électrostatiques ;
- un effet
germicide intense, permettant de réduire considérablement
voire d'éliminer les germes responsables de diverses
infections . Les germes tués sont sédimentés
de manière identique à celle des autres micro
polluants présents et, morts ou totalement inactivés,
sont évidemment dorénavant totalement inoffensifs .
Il importe toutefois
de remarquer - et de ne jamais oublier - qu'un tel processus ne peut
intervenir que si la (ou les) source d'ions négatifs dispose
d'une capacité suffisante pour assurer la
"saturation de charge" des micro polluants présents
et leur répulsion et sédimentation énergiques.
Une puissance d'émission ionique insuffisante,
entraînant la capture d'une charge trop faible, rendra
impossible l'acquisition de la charge supplémentaire
indispensable, à cause des inévitables répulsions
coulombiennes alors insurmontables : il s'agit donc ici d'un
processus complexe, conduisant toutefois inévitablement
aux résultats médiocres ou nuls trop bien connus
si les conditions que nous avons rappelées ne sont pas
respectées .
Un tel procédé
mis en oeuvre suivant les exigences ci-dessus présente alors
les trois propriétés fondamentales qui lui assurent une
efficacité certaine et durable, que toutes les expériences
et mesures effectuées avec rigueur ont toujours vérifiée
:
- sous l'influence
de la charge électrique distribuée de manière
homogène en volume, et de la capture régulière
qui en résulte, il entraîne en permanence la
précipitation de toutes les particules
présentes, de toutes dimensions et de toutes natures, vivantes
et inertes, solides ou liquides, et la dépollution
résultante que les mesures vérifient (Laser)
- sous l'effet de
cette même charge électrique déposée à
la surface de tous les aérocontaminants, le blocage
vraisemblable de certains mécanismes électrocinétiques
cellulaires (membranaires) essentiels entraîne la mort très
rapide ou la totale inactivation des germes présents,
et assure finalement leur précipitation et la
décontamination constatées expérimentalement
(analyses bactériologiques : travaux finlandais et
nord-américains entre autres)
- sous l'effet de la
charge négative constamment renouvelée assurant
l'entretien d'une densité suffisante d'ions oxygène
négatifs, il garantit la permanence et le maintien
des caractères électriques d'un air salubre .
Rappelons cependant
une fois encore qu'à ces trois caractéristiques
"actives" doit se joindre une quatrième
caractéristique essentielle, inséparable du
dispositif proposé : l'absence complète*
d'émission de peroxydants
toxiques (ozone, oxydes d'azote), produits au sein du "plasma"
entourant les pointes émissives, dont l'agressivité à
l'égard des tissus vivants, en particulier les muqueuses les
plus exposées (yeux, trachée, bronches), est connue et
redoutée . De telles substances, justement qualifiées
de "cyto-toxiques", sont intolérables dans notre
environnement, et leurs sources possibles doivent en être
impérativement exclues .
(*Ceci
signifie que la concentration de ces peroxydants doit rester, au
niveau des pointes émissives, en deçà
des valeurs relevées sur les sites les plus salubres
(inférieures à 4 parties par Milliard, ou p.p.B.),
donc très inférieures aux trop commodes "normes
internationales" (50 p.p. Milliard), celles-ci définissant
en effet des valeurs maximales tolérables à
l'occasion de séjours limités dans l'atmosphère
correspondante (en général locaux industriels); de
telles valeurs, «tolérables» sur des sites
spécifiques en nombre restreint, n'autorisent absolument
pas un séjour prolongé dans un local
confiné, et moins encore au voisinage de l'appareil -
où les valeurs deviennent évidemment considérablement
supérieures - sans apparition de troubles ou accidents
parfaitement connus mais difficiles à maîtriser .)
Pour assurer les
résultats conformes aux exigences d'efficacité et de
sécurité, le dispositif devra donc impérativement
respecter les règles qui suivent, dont aucune ne
peut être négligée ou tournée :
1- le dispositif
d'assainissement devra agir à tout instant sur
l'ensemble du volume d'air contenu dans le local à
traiter, afin d'agir sur la totalité des micropolluants
présents : ceci exigera donc à la fois une
émission « isotrope » (identique
en toutes directions) du flux d'ions émis, une intensité
suffisante de ce flux et une disposition convenable de
la (ou des) source d'ions ;
2- le dispositif
devra agir sur l'ensemble du spectre granulométrique
(dimensions) des micropolluants présents, et non pas sur une
fraction seulement (cas des filtres) ;
3- le dispositif
sera d'une totale innocuité, puisqu'il doit agir en
permanence au sein d'un milieu habité sans y introduire la
moindre nuisance ; il sera en particulier totalement exempt de
la nuisance majeure : l'émission d'ozone ou d'oxydes
d'azote. Celle-ci sera absolument exclue, par l'utilisation
d'une configuration d'émission nouvelle et totalement
originale ('"optique électronique" à
surconfinement de plasma) et par l'utilisation systématique
d'une source de Haute Tension régulée, ne
dépassant en aucun cas une valeur voisine de 4500 Volts
( le seuil de production de l'ozone, au niveau de nuisance
perceptible, est voisin de 4650 Volts) ;
4- le dispositif
entretiendra en toutes circonstances dans l'ensemble du local
traité la densité d'ions négatifs nécessaire
à en assurer après quelques heures la dépollution
et la décontamination permanentes, et restaurer ainsi
des caractéristiques comparables à celle des lieux
reconnus les plus salubres (mesures indiquant moins de 1000
particules et moins de 10 germes par litre
d'air) ;
5- le dispositif
sera strictement adaptable à la structure et aux conditions
d'utilisation du local concerné, quelles qu'en soient les
dimensions , la destination et le contenu ; il sera d'installation et
d'utilisation aisées, d'entretien réduit, et de longue
durée de vie, n'exigeant qu'un simple entretien "de
propreté" .
6- le dispositif
n'exigera qu'une faible quantité d'énergie électrique
en fonctionnement permanent; ceci permettra son utilisation
systématique en tous lieux justifiant sa présence, pour
un coût d'exploitation modique, voire négligeable ;
7- le dispositif
exclura complètement tous "accessoires"
(ventilateur, turbine, etc..) d'une complète inutilité,
mais en revanche cause d'inutiles dépenses d'énergie et
d'entretien, et source de turbulences maintenant en suspension et
propageant en permanence les micropolluants qu'il doit éliminer
;
8- le dispositif
sera ainsi totalement silencieux, permettant son utilisation
en tous lieux de repos ou de travail, ainsi qu'auprès de
personnes sensibles ou malades ;
9- le dispositif
pourra fonctionner à sa puissance nominale en atmosphères
humides ou agressives sans risque pour lui-même ou les usagers
;
10- le dispositif
répondra, entre autres, à toutes les normes de la
Communauté européenne (CEE) en matière de
qualification (composants), de sécurité et dabsence
de nuisances .
Entrepris en 1975,
les travaux de recherche théoriques et les expérimentations
indispensables allaient aboutir en 1986 au dépôt du
premier Brevet de dispositif répondant à toutes les
exigences énoncées plus haut . Ce dispositif
entièrement nouveau constituait la première source
d'ions négatifs complètement dépourvue
d'émission de produits toxiques : ozone et oxydes d'azote .
Ce résultat
nouveau et original, ouvrant enfin de très larges possibilités
d'utilisation dans de nombreux domaines critiques ou "sensibles",
résultait de l'utilisation d'une "optique électronique"
d'émission ionique dont les caractéristiques
géométriques des éléments et la nature
des matériaux qui la constituaient permettaient d'exclure
la production des peroxydants accompagnant d'ordinaire inévitablement
"l'effet couronne" lors de l'émission d'ions
négatifs .
Le taux d'ozone
alors mesuré (Laboratoire d'Ecotoxicologie du Canton de GENEVE
)s'avérait de l'ordre de moins de 4 parties par Milliard (
0,004 ppM ) , voisin du "bruit de fond" de l'appareillage
de mesure et comparable voire inférieur à la valeur
relevée dans le cas de l'air le plus salubre qui puisse
être rencontré, confirmant ainsi sans doute possible et
de façon définitive le bien-fondé des exigences
constituant les "10 points", mais aussi la validité
de la solution adoptée
Au cours des années
qui ont suivi, le dispositif initial a été soumis à
un nombre considérable de tests d'efficacité et de
fiabilité ainsi que de contrôles, et à la suite
de travaux permanents de recherche et développement, a fait
l'objet de perfectionnements justifiant le dépôt de
plusieurs nouveaux Brevets internationaux .
L'appareillage
actuel ( "ORION"Ò
) qui en résulte est décliné en deux versions,
l'une destinée aux milieux professionnels, aux
administrations, milieux cliniques et hospitaliers, etc. l'autre
modèle étant destiné au "grand public"
pour un usage particulier ou domestique . Une troisième
version spécialement adaptée est destinée aux
véhicules, voitures privées ou transports routiers et
autres .
Ces divers modèles
ont en commun l'efficacité due à une forte puissance
d'émission ionique ( de l'ordre de 600 Milliard d'ions
négatifs par pointe et par seconde, mesurée
en cage de Faraday ), une complète absence d'émission
de gaz toxiques, ozone et oxydes d'azote (£
0,004 ppM ), une grande facilité d'installation et d'emploi,
une complète sécurité du fait de leur stricte
conformité à toutes les normes C.E.E., et une extrême
modicité d'utilisation due à leur faible
consommation d'énergie, inférieur a 2 Watts (
dépense d'environ 0.03 par jour ) .
Les applications de
plus en plus nombreuses de ce nouveau dispositif, étendues à
des domaines de plus en plus variés, apportent régulièrement
les résultats attendus, conformes à ceux que rapportent
tous les travaux scientifiques fondamentaux publiés au cours
des cinquante dernières années .
Ces résultats
concernent en particulier les domaines dans lesquels ont été
mises en place les procédures d'expérimentations ou
d'expertises indispensables, dont un bref résumé suit .
- en milieu
clinique, une première approche micro biologique a
permis de vérifier l'effet germicide généralisé
très important des appareils sur des sites sensibles ainsi que
la dépollution systématique de certains lieux de
travail particulièrement pollués . Une nouvelle série
d'épreuves (expertises bactériologiques) est
actuellement en voie d'achèvement par les soins d'un organisme
spécialisé accrédité ;
- dans l'industrie
de la micro-mécanique, une première mise en oeuvre des
appareils entraîne une baisse considérable des incidents
ou problèmes dus aux micro poussières ;
- dans les
manufactures d'horlogerie, on observe cette même baisse ou
disparition des incidents dus en particulier aux charges statiques ;
- dans l'industrie
micro-électronique, la mise en oeuvre de ces appareils se
traduit par la quasi-disparition des charges statiques sur les sites
concernés et la protection des composants sensibles ;
- dans les crèches
d'enfants : une série d'expériences menées
depuis 1991 sous le contrôle des médecins responsables
n'a pas cessé de montrer une forte diminution des pathologies
rhinopharyngées et trachéo-bronchiques hivernales,
jointe à une très nette diminution des accidents
allergiques printaniers ; à cela s'est ajouté une forte
diminution de l'absentéisme des enfants et du personnel des
crèches, contrôlée par les services municipaux
responsables ;
- à
l'intérieur de locaux où s'accumulent les résidus
du tabagisme, l'utilisation des appareils entraîne
systématiquement la disparition de la fumée ainsi que
celle des odeurs, autorisant ainsi l'usage de la cigarette sans
nuisance pour les non-fumeurs :
- dans les activités
oenologiques, la mise en place expérimentale des appareils
dans un certain nombre de chais doit permettre de réduire les
problèmes difficiles posés par la microflore locale
(moisissures, champignons, etc. liés à la présence
de bois de charpente en particulier) .
La cohérence
de l'ensemble de ces résultats avec les données de la
Physique des milieux gazeux et de la Biologie cellulaire doit
permettre dorénavant de considérer l'ionisation
négative de l'air comme l'un des moyens les plus surs et les
moins nuisants, pour le coût le plus modique, d'assurer la
dépollution et l'assainissement certain et permanent de l'air
de tous nos sites d'activité comme de vie courante, en tous
lieux privés, publics ou professionnels .
Prof. Jacques
Breton de l'Université de Bordeaux Sciences . Août 2001
L'IONISATION
NEGATIVE :
CARACTERES
D'INNOCUITE
_________
Plus
d'un millier de publications scientifiques sont, au niveau mondial,
consacrées aux propriétés des ions négatifs
de l'atmosphère, en l'occurrence et pour l'essentiel les ions
Oxygène moléculaires porteurs d'une charge négative
(électron) surnuméraire, que ces ions soient d'origine
naturelle ou qu'ils soient produits par un dispositif convenable
(effet couronne par exemple) .
De
très nombreux travaux expérimentaux ont été
consacrés plus spécialement aux effets des ions oxygène
négatifs sur le milieu vivant, animal et/ou humain .
Enseignant la Physique de l'atmosphère - "Phénomènes
électriques atmosphériques et milieu vivant" - au
Certificat International d'Ecologie Humaine dans le cadre de huit
Universités européennes, j'ai ainsi été
conduit à présenter au Ministère de la Santé
une analyse très complète de ce problème, les
résultats obtenus concernant aussi bien les effets purement
physiques, en particulier la précipitation de tous les
aérosols présents sur le lieu ionisé, que les
effets biologiques vérifiés ou supposés de la
molécule chargée O2-
(action sur certains médiateurs
tels la 5- Hydroxy-tryptamine (Sérotonine), action sur la
cinétique des canaux ioniques de la membrane cellulaire, etc.)
.
Il
est essentiel de rappeler que l'ensemble de ces travaux n'a jamais
laissé apparaître un effet iatrogène, immédiat
ou différé, des ions négatifs appliqués
au milieu vivant, quelle que soit la densité d'ions
utilisée (parfois supérieure à plusieurs
centaines de milliers par cm3 d'air) et quelle que soit
la durée d'exposition à ces densités
(plusieurs mois, voire des années consécutives) .
Au
cours de recherches poursuivies pendant trois années à
la Faculté de Médecine de Bordeaux, mettant en oeuvre
des cultures de fibroblastes humains d'âges variables soumises
à des flux d'ions négatifs d'intensités
croissantes, nous avons pu confirmer totalement cette absence d'effet
nuisant ou létal sur les cultures, jusqu'à des densités
ioniques de l'ordre du million de charges par cm3 , sur
des durées dépassant une semaine d'exposition
permanente .
A
l'inverse, nous avons toujours observé une croissance
régulière, souvent plus rapide et plus complète
que celle des cultures témoins, les mécanismes
d'inhibition de contact en particulier demeurant strictement
préservés et actifs .Confirmant ces données,
l'examen en microscopie électronique n'a jamais mis en
évidence une quelconque altération des structures, en
particulier de la région immédiatement vulnérable
qu'est la membrane cellulaire .
Par
ailleurs, depuis 1991, sous la tutelle des autorités
municipales de la Ville de VOIRON, en Isère, et sous le
contrôle permanent des médecins responsables, nous
poursuivons une expérimentation d'application de l'ionisation
négative aux problèmes de micropollution et de
biocontamination des crèches d'enfants de cette ville . Avec
un recul supérieur à 6 ans, les observations des
médecins responsables confirment la baisse importante et tout
à fait significative des pathologies rhinopharyngées
hivernales, des épisodes de pathologies infantiles
contagieuses, des épisodes d'allergies printanières,
avec pour corollaire une baisse considérable et régulièrement
entretenue de l'absentéisme tant des jeunes enfants que du
personnel de la crèche . Les médecins concernés
observent l'absence totale de tout incident éventuellement
imputable à l'utilisation de l'ionisation négative de
l'air des locaux intéressés .
Des
observations similaires aboutissant à des conclusions
identiques sont faites par les personnalités responsables de
la crèche municipale d'Aix-lesBains où des ioniseurs de
même provenance sont installés depuis 1993 .
Vient
enfin d'être publié au JOURNAL OF GEOPHYSICAL RESEARCH,
organe de l'AMERICAN GEOPHYSICAL UNION, première instance
internationale en Géophysique et Physique de l'atmosphère,
un travail que j'ai réalisé en collaboration (cf
bibliographie jointe) rapportant la découverte d'un phénomène
non connu : la corrélation certaine entre le passage des
fronts froids actifs (perturbations météorologiques
caractérisées par de fortes variations de température,
hygrométrie, direction du vent, sur des intervalles de temps
pouvant être très brefs) et l'arrivée au sol de
flux intenses de charges électriques (ions moléculaires)
des deux signes, dont la densité peut dépasser 150 000
charges par cm3 pendant plusieurs minutes, parfois pendant
plusieurs heures . Ce phénomène inconnu jusqu'à
ce jour semble être en relation avec de profondes perturbations
de la haute atmosphère, et l'injection massive de charges
électriques (plasma ionosphérique) d'origine
extra-atmosphérique (vent solaire) . Les passages de fronts
froids actifs sont des événements météorologiques
banals et répétés sous toutes les latitudes qui
- à notre connaissance et avec un recul séculaire -
n'ont pas d'effets pathologiques spécifiques directement
imputables à la charge électrique présente lors
de ces passages et corrélables à sa présence .
Dans
le même sens, il convient de rappeler que les chutes d'eau ou
les cascades de montagne sont le lieu de densités ioniques
négatives exceptionnelles (>50 000 ions/cm3 ),
connues des montagnards résidants pour la qualité de
l'air environnant et sa capacité, lors d'un bref arrêt
sur le site, à assurer une rapide "récupération"
après l'effort . Rappelons également le cas - peu connu
mais largement vérifié par les physiciens de
l'Université de PAU - des sites pyrénéens de
cure destinés aux pneumopathies, en particulier dans la région
de CAMBO : des intrusions granitiques affleurantes riches en
émetteurs radioactifs b
(électrons) sont
systématiquement présentes sur les lieux d'implantation
des centres de cure .... pour le plus grand profit des malades qui y
séjournent, et sans aucun effet iatrogène reconnu après
plus d'un siècle d'observations .
Ainsi,
l'ensemble des phénomènes naturels d'une part, la mise
en oeuvre d'appareils qualifiés d'autre part, n'ont jamais
permis de mettre en évidence un quelconque effet nocif
résultant d'une exposition permanente, de quelque durée
qu'elle soit, à une densité d'ions négatifs
d'origine naturelle ou "artificielle" .
La
seule réserve - mais c'est une réserve absolue -
est que le générateur d'ions négatifs soit
totalement dépourvu de toute émission de peroxydants
: ozone, et oxydes d'azote qui accompagnent celui-ci . Ces substances
sont des cytotoxiques, dangereusement agressives pour tous les tissus
vivants, et même à des doses prétendant respecter
des "normes-refuges" (les trop fameuses 0,05 ppM par
exemple), constituent un danger insidieux mais grave pour toute
personne exposée .En fait, les taux de peroxydants émis
par ces appareils ne devront en aucun cas dépasser les valeurs
mesurées en atmosphère très pure, soit moins de
4 parties par Milliard (4ppB ou 0,004 ppM) .
Un
générateur d'ions négatifs utilisable en milieux
clos ou peu aérés devra donc impérativement
respecter la règle ci-dessus : seule alors une expertise
effectuée par un organisme officiel dûment accrédité
pourra être jugée recevable et le produit jugé
sûr et réellement dénué de toute nuisance
.
Ajoutons
pour en terminer avec une autre confusion bien entretenue, mais
totalement inexacte au regard de la mécanique quantique, que
l'ion oxygène négatif O2-
n'est pas un ion
"superoxyde" agressif mais - contrairement à la
molécule d'oxygène "ordinaire", biradical
actif - un ion monoradicalaire doté d'une réactivité
et de propriétés oxydantes faibles, lui
permettant une présence permanente sans dommages pour le
milieu vivant .
Ainsi,
la seule et malheureusement la plus méconnue des nuisances de
l'ionisation négative "ordinaire" n'est nullement
l'émission électronique créatrice d'ions
oxygène, mais celle de substances toxiques qui accompagnent
inévitablement cette émission lorsque la configuration
du système émissif ne répond pas à des
règles physiques de construction très strictes .
Les
Brevets qui protègent à ce jour les appareils munis
d'une optique électronique à surconfinement de plasma
sont directement issus de l'application de telles règles,
assurant de ce fait une émission électronique (ions
négatifs) exempte de la présence de tout peroxydant, et
permettant ainsi de retirer le maximum d'effets des ions négatifs
présents par injection de flux aussi intenses qu'il est
nécessaire .
PESSAC
08/01
Pr.
J. BRETON
BIBLIOGRAPHIE
-------------
Il
n'est pas possible de donner ici une bibliographie détaillée
sur l'ionisation négative de l'air . Par contre il est
possible de se reporter à cette bibliographie, contenue dans
les ouvrages ou documents ci-après .
-
"AIR IONS : PHYSICAL AND BIOLOGICAL ASPECTS" . J.M. Charry
and R.I. Kavet .CRC Press Inc. Edit. 1988 . Boca Raton, 33431 FLORIDA
. 720 références .
-
DUBOY J.P. "L'aéro-ionisation . Intérêt
biométéorologique et thérapeutique" .
Thèse de Doctorat en Pharmacie . Mars 1982. Université
médicale de Bordeaux II . 118 références
.
-
BRETON J. "Facteurs physiques et Ecologie" . Cours au
Certificat International d'Ecologie Humaine . Huit Universités
européennes . Organisation Mondiale de la Santé .
-
OLIVEREAU J.M. "Incidences psychophysiologiques de l'ionisation
atmosphérique" . Thèse de Doctorat ès-Sciences
. Université de Paris VI, Juin 1971 . 428 références
.
-
BRETON J., BRETON V. et LE GOFF Y. . "Atmospheric ionisation
patterns at 4 m above ground level in correlation to meteorological
events" . Journal of Geophysical Research , January 27 1998,
Vol. 103, p. 1837-1846 .
__________
INNOCUITE
DE
L'IONISATION
NEGATIVE DE L'AIR
_________
__
Toutes
les expériences et toutes les observations accumulées
depuis plus d'un siècle montrent que l'ionisation naturelle de
l'air à dominante négative est d'une totale
innocuité pour l'ensemble des êtres vivants . Cette
innocuité, indispensable au fonctionnement régulier de
nos structures cellulaires, reste cependant étroitement liée
à la présence d'un taux d'ozone extrêmement
faible en tous sites naturels salubres (»
4 ppB = 0,004 pp M) .
Il
en est strictement de même pour l'ionisation négative
produite par les générateurs d'ions, sous la réserve
absolue que ceux-ci ne produisent en aucune occasion une
quantité de gaz peroxydants toxiques (ozone, oxydes
d'azote) supérieure au seuil de 4 ppB .
Aucune
différence n'existant entre les ions négatifs
rencontrés dans l'atmosphère et les ions négatifs
produits par un générateur, l'innocuité de son
utilisation sera assurée si, et seulement si, ce
générateur respecte le seuil de production des
peroxydants .
Cette
condition étant respectée, l'ioniseur pourra être
utilisé en tous lieux clos ou confinés, privés
ou publics, de travail, de repos ou de cure, avec une totale
innocuité .
C'est
ce que prouve l'utilisation d'un tel appareil depuis plus de huit
années .
REFERENCE
. Document de synthèse , avec importante bibliographie,
par le Pr. Jacques BRETON de l'Université de Bordeaux
Sciences, Docteur ès-Sciences Physiques :
"L'ionisation
négative : caractères d'innocuité" . 02/98
.